Pierre Emmanuel, aujourd’hui encore, est connu surtout comme un « poète de la résistance ».
Durant la guerre et ensuite, il est considéré à l’égal d’Aragon ou d’Éluard, est membre du Comité National des Écrivains, du Comité National des professeurs. Sa première action est l’écriture poétique.
Professeur à la Roseraie, il participe aussi à la création et au transport de faux-papiers, à Dieulefit, complice actif de Marguerite Soubeyran, directrice de l’école de Beauvallon, et de Jeanne Barnier, secrétaire de mairie, puis au Comité de Libération de la Drôme.