Dans les médias
Radio
« De 1950 et la fin des années 1970, une organisation baptisée « Congrès pour la liberté de la Culture », financée par des fondations américaines, encourage les travaux des intellectuels européens qui refusent de succomber à « l’idée » du communisme, comme la majorité des philosophes, universitaires, écrivains ou poètes de l’après-guerre. Dans des revues qu’il finance - notamment Preuves en France, de nombreux témoignages relatent la réalité du communisme et notamment ses camps soviétiques que nombre d’intellectuels refusent de voir. Raymond Aron fait partie de ceux-là, avec l'Italien Ignazio Silone, l'Allemand Manes Sperber, l'Anglais Stephen Spender et d'autres. Jusqu’à ce qu’en février 1967, une grande enquête du New York Times révèle que la CIA finance le congrès à travers une de ces fondations qu’on croyait philanthropique... » Pierre Emmanuel y est évoqué à partir de la 38e minute. À écouter ici
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Canal Académie propose de découvrir ou de redécouvrir le poème L’exilé de novembre, de Pierre Emmanuel « où perce une douce mélancolie. Écoutez Robert Werner en donner lecture. »
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12 avril 2012 : l'École normale supérieure et le département du LILA recevaient le poète anglais contemporain Sir Geoffrey Hill, professeur émérite de l’université de Boston.
« La conférence et la table ronde portaient sur l’influence des poètes français, sur l’œuvre de l’auteur, qui se reconnaît une véritable gémellité avec Charles Péguy. » À cette occasion, Geoffrey Hill évoquait Pierre Emmanuel (à 35' 30" et 45'30").
On peut écouter et télécharger la conférence ici.
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Le 9 mai 2013, jour de l'Ascension, l'émission "Orthodoxie", sur France culture, proposait un entretien sur un ouvrage réunissant les réflexions d'Olivier Clément, théologien orthodoxe mort en 2009, sur ses lectures préférées : des commentaires sur Rimbaud, Sartre, Camus, Dostoievski, T.S. Eliot, Claude Vigée et Pierre Emmanuel : Une saison en littérature, avant-propos de F. Damour, Desclée De Brouwer, 227 p.
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Dans le journal Marianne
Le journal Marianne est à l'origine d'un regain d'intérêt pour Pierre Emmanuel dont nous ne saurions nous plaindre (Lire l'article ici).
Mais plutôt que d'ajouter à ce qui a été dit, nous préférons penser que Pierre Emmanuel sourirait de cette histoire. Attentif aux droits d'auteur, s'efforçant en tout temps de respecter chacun, Pierre Emmanuel n'aurait certes pas appouvé le procédé mais il aurait été heureux que ce plagiat soit le fait d'un rabbin dont le père s'était réfugié à Dieulefit.
Cf. aussi : "La résistance" et Qui est cet homme ?, dont est tiré l'extrait si consulté ces derniers temps.
Nous profitons de l'occasion pour annoncer une prochaine réédition des oeuvres autobiographiques du poète sous l'égide du Centre de recherche Pierre Emmanuel (éditions L'Âge d'Homme).
Un portrait sculpté de Pierre Emmanuel
À Béziers, où de jeunes lycéens découvrent Pierre Emmanuel
Année scolaire 2011-2012 : "Jean Lescure" reçoit des mains de "Pierre Emmanuel" (à sa gauche) l’exemplaire original dédicacé pour lui de Christ aux enfers. À droite de "Pierre Emmanuel", "Loÿs Masson" ; en bout de table "Éluard", en face de "Jean Lescure" : "Pierre Seghers".
Julie, qui incarnait Pierre Emmanuel l'année dernière, témoigne : « En littérature et société, notre professeur nous avait proposé un dîner d’auteurs. Cela consiste à choisir un auteur, étudier sa biographie et ses œuvres puis le présenter au cours d’un repas fictif où l'on incarne son personnage. Avec mon groupe nous avions choisi les années 1942. Il fallait trouver des poètes qui pouvaient éventuellement venir à Paris pendant la guerre et qui puissent envisager de se réunir. Je cherchais quand le nom de Pierre Emmanuel apparut. Un poète que nous n’étudions que rarement en classe. Par chance mon professeur m’aida beaucoup, me prêta des œuvres de Pierre Emmanuel. Grâce à ce dîner d’auteurs je pris connaissance de ce poète de la résistance que l’on connaît très peu. Ce qui m’a alors frappée ? Son intelligence. Finalement ce dîner d’auteurs m’aura permis de découvrir de quelle manière Pierre EMMANUEL choisit de résister pendant la seconde guerre mondiale, par la parole. Pierre Emmanuel est un poète que l’on devrait étudier en classe ; cela changerait d’ÉLUARD, un des seuls poètes que nous connaissions de cette époque.
Cette année je suis en première L et nous devions étudier des œuvres de différents poètes. Je choisis de nouveau Pierre Emmanuel, ce qui m’a permis de lire Chansons du dé à coudre.
Pierre Emmanuel est un poète qui aide à vivre. Il nous fait réfléchir sur l’homme et sur Dieu, auquel il croit visiblement mais qu’il interroge sans cesse, qu’il interpelle. Même la guerre est vue à cette lumière. »
2e édition, en décembre dernier : "Pierre Emmanuel", au centre, a à sa gauche "Marcel Camus", à sa droite Marcel Carné. Ils sont reçus par "Paul Valéry", en bout de table. En face (de dos) : "Éluard", "Loÿs Masson" et "François Mauriac". La fantaisie n'arrête pas des lycéens.
Au Festival biblique – La Bible dans la Cité
Vendredi 7 juin après-midi, dans le cadre du Festival biblique, Sylvie Parizet (univ. Paris Ouest Nanterre la Défense) a présenté aux Bernardins (Paris) un projet éditorial du Cerf dans lequel Pierre Emmanuel aura sa place comme poète et lecteur des mythes et figures bibliques.