« L’avenir de la poésie emmanuellienne se trouve dans une nouvelle exploration de la nuit de ses origines : chaque livre sera un recommencement dans la nuit du chaos, du psychisme, du surgissement de l’imagination créatrice. (…) De Jacob (1970), au grand œuvre, publié trois semaines avant la mort de Pierre Emmanuel], chaque nouveau livre est le “livre” indiquant dans sa construction le même itinéraire, sans cesse repris, de la nuit à l’aurore, de l’émergence de la conscience individuelle à l’identification de l’autre – du « je » au « tu » –, du commencement absolu à la parole-silence, à la mort » (François Livi, Œuvres poétiques complètes, t. II, « Préface »).
De 1978 à 1980 Pierre Emmanuel publie aussi une trilogie : Le livre de l’homme et de la femme. Comme autrefois Tombeau d’Orphée, l’œuvre dit une descente aux enfers. Son origine, évidemment autobiographique, l’incite à une réflexion sur le mystère de l’amour, de la dualité et de l’unité.
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